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le monde completement fou d'un fou
30 avril 2011

Une révolution prologue.

"Je peux chanter?

-Ca n'empêchera pas la lame de couper.

-C'est un oui?

-Moi, ça me dérange pas, je fais juste mon boulot."

Et il se mit à chanter l'internationale, la marseillaise, et laissant son patriotisme de côté il se mit à entonner une chanson anglophone accentuant les huées de la foule.La lame glissa, et le peuple présent sur la place hurla, comme on hurle dans un stade, un hurlement de joie, ce spectacle si désolant puisse-t-il paraitre, est la preuve que la mort , le sang, la souffrance et l'injustice sont les excitants du peuplee, certains préfèreront le café, mais le peuple lorsqu'il est rassemblé veut voir des têtes dans le panier. Le chant s'était arrêté, et peu à peu, le calme reprit place dans la place, où quelques badauds, étaient restés, à chanter et boire. On pouvait les entendre de loin.

"Le couperet est tombé, la tête est coupée, Le couperet est tombé, plus besoin de prier"

Le lendemain dans le journal un acte de décès figurait en une.

"Le chef de l'opposition exécuté."

Le titre était bref, mais clair,ce petit journal, qui n'imprimait que pour la ville état le dernier bastion de l'opposition du Pays.Le bastion de l'opposition au gouvernement, et le peuple voulait sa tête, mais chacun avait fait une promesse, jusqu'à la mort, ils défendraient, corps et âme la liberté qui un jour, reprendrait le pays, ce pays qu'on appelait pays des droits de l'homme.

Dans un caf, un orateur harranguait les foules, un plaidoyer, un seul, mais un plaidoyer de trois heures, harrassant mais efficace, le public était conquis, une aura était installée entre cet homme petit, blanc de peau et son public. Quelques passants regardaient d'un oeil éffaré et effrayé ce petit homme s'égosiller sur une table, remettant en cause les bases du régime,remettant en cause la superiorité de l'argent, de la méchanceté et de l'asservissement sur terre.

"Pour que cesse notre esclavagisme, Pour que cesse notre asservissement, pour que débute notre liberté! Battons nous!"

Son plaidoyer était achevé, il savait que cette soiré encore, il avait conquis quelques uns, les plus ultras, ceux qu'on appelle les extrêmes, et qui petit à petit gagneraient les autres, jusqu'à un plus grande partie de la population, et pour finir toute. Il savait que cette r"action en chaine provoquerait un révolution. Il n'attendait que ça, qu'enfin le peuple remette au gout du jour la grande France révolutionnaire. Dans son petit quartier de Lyon, deux qualificatifs lui étaient attribués, celui de mégalomane, et celui de populiste.

Il savait que tout ce qu'il faisait ne resterait pas impuni, mais il attendait.Il attendait que viennent les forces royales pour l'arrêter, il savait parfaitement que son arrestation puis sa détention redéclencherait une révolte populaire de masse. Il se demandait combien de temps mettrait le régime à s'autodétruire et à laisser place à la démocratie, la vraie, la liberté, et pour finir, une vie nationale digne de ce nom.

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