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le monde completement fou d'un fou
14 avril 2011

Spleen

Y a des moments comme ça, tu sais plus où tu vas, tu sais plus ce que tu fais, tu te laisses aller parce que tu sais plus quoi faire. Ton coeur bat incessament,mais tu aimerais qu'il s'arrête, que le monde s'arrête de tourner, que tes souffrances s'arrêtent, c'est ce que j'aimerais, que le monde s'arrête de tourner, que mon monde s'arrête de tourner autour de ces deux êtres que j'aime tant, je sais plus quoi faire, quand même grimper tout en haut d'un mur d'escalade alors qu'on a le vertige ne fait pas effet tu ne sais plus quoi faire, je ne sais plus quoi faire.

Cette histoire, cett fin, ce sentiment d'inachevé, cette nouvelle histoire, ce déroulement cette impression de gâché.

Cette vie, de souffrances, de peines, et aussi car il y en a eu de joies, cette vie si négative, qui est devenue positive depuis quelques mois.

Ce spleen incessant.

Ce ressentiment.

Ces impressions, ce sentiment d'être seul, cette sorte, d'enfermement, cette chose. Que je renie, et que j'expie, je l'excommunie, ce poids, et cette souffrance que je porte en moi. Ce euil que je croyais être fait. Ce deuil de lui, ce deuil de cet ancien moi, ce deuil d'une histoire que je pensais finie, mais qui fait toujours battre mon coeur, ce présent qui ressemble trop au passé et qui ne veut pas s'aligner sur le futur, ce futur que je ne suis pas sur de voir comme je le veux. Cette non-motivation, ce manque de lumière, ce manque de souffle, ce manque de moral.

Je ne peux m'empêcher de dire que dans les deux cas si j'avais fait les choses différemment rien ne ce serait passé de la même manière, son anniversaire, cette fin d'anée, leitmotiv, tentation de tout laisser tomber, mais pour aller où? Pour faire quoi?

Ces crises qui se multiplient, ces gens qui me minent, cette tante qui sans le vouloir m'étouffe avec ses prises de tête,ces parents qui font comme si je n'existais pas, cette non reconnaissance de ce que je suis, cette tristesse de ne pasêtre tout à fait accepté, ces "c'est quand même mon fils" mais ce sujet tabou, non je n'ai pas de copain, si j'en ai un mieux vaut garder le silence, si j'ai une copine, il faut la présenter, au plus vite, et me marier avec dès que j'en ai l'occasion, vous êtes aveugles, tous, et vous vous accrochez à l'éternel espoir que je rentre dans le droit chemin, je suis né pour m'écarter des règles, des conventions établies, des morales obsolètes qui régissent notre société.

Je ne suis pas fait pour une femme, je suis fait pour aimer un homme point barre.

Je ne suis pas fait pour un homme, je suis fait pour aimer une femme point barre.

Ce contresens, que l'on m'impose,  ces règles que je refuse, je les refuse parce que je ne suis tout simplement pas fait pour, et j'espère être soutenu surtout dans les moments où le spleen prend le dessus, où je ne crois pas pouvoir vivre sans Sami, sans Ohad, sans cet israélien, sans ce palestinien, je les aime, un est décédé, l'autre est hétéro, et il faut faire avec, ma vie sentimentale est catastrophique.

Et je l'entends pleurer, se lamenter sur ce que je suis, sur le fait qu'elle n'a pas été là pour me défendre, qu'elle aurait du me faire comprendre qu'elle s'en foutait de ce qu ej'étais, honnêtement, elle ne s'en fout, mais elle ne veut que le meilleur pour moi et elle acceptera quoi qu'il se passe dans ma vie.

Emprisonné, dans une mélancolie capricieuse, il pleure, il pleure sur un air qu'il aime, qu'il apprécie et dans lequel il se réfugie dès que tout va bien. Il s'y réfugie, car il est triste, relativement triste, sinon il retombe aux pires moments de sa vie. Demain est un autre jour. Mais il ne garde qu'une pensée à la tête. La vie peut paraitre fatiguante, exténuante, éreintante, invivable, insupportable, un enfer. Tout s'arrange.

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