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le monde completement fou d'un fou
3 janvier 2011

partie 3: le goût du sans chapitre 1:du matin jusqu'au soir

Le rideau de la chambre filtrait la lumière du soleil,et en laissait passer un filet qui nous permettait de voir.Il faisait jour depuis peu.Nous étions debout.Nous n'avions pas bougé,l'un dans les bras de l'autre.Nous émergions du sommeil qui avait été très court.Nous bâillions aux corneilles,pour être franc.Nous contemplions la chambre qui au fil des semaines et bientôt au fil des mois était devenue la nôtre.Elle était simple,une commode style moderne,un lit deux places encadré par une monture de lit du début du vingtième siècle.Des tables de chevets style néo-classiques.Une tapisserie,claire ambiance tamisée.A première vue,cette chambre était un mélange affreux de tout les styles possibles et imaginables.Pourtant,il suffisait d'y passer une nuit pour s'y sentir à son aise.L'ayant décorée selon notre personnalité,la pièce reflétait bien ce que nous étions.Colorée,vive lumineuse lorsque le rideau était ouvert,accueillante, chaleureuse,tout insufflait le bonheur dans cette pièce où tant de fois nous nous sommes endormis,tant de fois nous nous sommes aimés tant de fois,nous nous sommes retrouvés.Sa main droite caressait tendrement mon bras,ses lèvres effleuraient mon cou aussi sensuellement .Que le réveil était tendre!Ses pieds s'entrelaçaient dans les miens,nous n'étions plus qu'un nous étions en osmose.Ce moment,je dois avouer que je l'avais attendu,patiemment pendant deux longs moi.Sa main continuait de caresser mon bras et l'autre se chargeai de mon ventre,de mes pectoros de mon cou,qu'il embrassait de l'autre côté.Nos lèvres entraient en contact, elle se choquaient s'entrecoupaient mais allaient parfaitement l'une dans l'autre,elle semblaient faites l'une pour l'autre,faites pour se rencontrer,faites pour s'aimer.Collés l'un a l'autre,nous nous aimions,de tout notre coeur. Chacun battant au même rythme que l'autre,les yeux dans les yeux,la bouche dans la bouche,les mains dans les mains,les pieds entrelacés oui,nous n'étions qu'un.Et,à ce moment,la même expression sortit de nos bouches,deux mots qui en disent long,deux mots qui pourraient mettre les plus grandes puissances à vos pieds,deux mots qui témoignent de l'infinie grandeur de la philosophie humaine,de l'infinie grandeur du coeur de l'homme.Deux mots qui permettraient de coloniser l'Univers pour en faire une société pacifique,deux mots qui étaient capables de tout.Deux mots,pourtant si faciles à prononcer,mais deux mots qui par leur force n'ont jamais été égalés "Je t'aime." Et nous nous enlacèrent de plus belle.Je me lovais dans ses bras je me serrais à lui.Nous ne resterions qu'un jusqu'à  que la vie nous sépare.Le réveil sonna.Et nous fûmes forcés de relâcher notre étreinte afin de descendre déjeûner.

"La France condamne la politique russe,Moscou fait fi et incite Paris à rester à sa place sous peine d'être mêlée à un conflit au quel elle est étrangère.Monsieur Roussimoff politicien et historien hors pair va aujourd'hui répondre à nos questions sur ce conflit qui semble gonfler.Monsieur Roussimoff ,la France ca-t-elle se trouer en état de guerre contre la Russie suite à ce qui s'est passé?
-Assurément ,non madame Cesjhoub. Si et seulement si, Paris reste attentive aux invectives russes et qu'elle reste à sa place,la France ne risque rien.
-D'accord,mais si la France...
-Encore en train de regarder les infos?"Dis-je.
"Et bien oui " déclara le père d'Adèle.
"Mais enfin"dit Sami."On ne va pas entrer en guerre contre la Russie,il y a trop de marchés économiques là dessous.Ils ne peuvent pas faire exploser les contrats,surtout que Moscou à le monopole du gaz.
-Oui Sami,tu as raison.Pour faire plaisir à Joey, je vais mettre de la musique.
-Ah je préfère.Oubi?
-Oui?
-J'ai faim.très faim."
Il se pencha à mon oreille et murmura.
"Faim de quoi?"
Je répondis tout aussi bas.
"Je t'aurais bien dit Faim de toi,mais j'ai vraiment l'estomac vide,mais si tu viens déjeûner avec moi d'abord,on peut remonter dans la chambre,je garderais une petite place.
-Va pour le déjeûner alors."
Nous mangeâmes donc un morceau,avant de remonter dans la chambre reprendre l'osmose qui nous étreignait où nous l'avions laissée.Nous ne redescendîmes qu'à midi.Tout le monde nous attendait.Etrangement  ils ont tous un sourire.
"Le lit grince"fit remarquer le père d'Adèle."Je ferais mieux de le graisser un peu
-Malaise!"murmurai-je à Sami.
Je remarquais Adèle en train de pouffer de rire.Je m'en servis de sortie de secours,par rapport à cette situation plutôt désobligeante.
"Tiens toi arrête de pouffer et parle moi donc d'Alex"Puis sur un ton plus bas"Vous en êtes où?
-Pas loin de la fin quinze jours et il est à moi.
-Et ben trois filles contre quatre mecs,on va faire la loi!
-Jamais,tu n'es pas un mec toi
-Mais je te permet pas demande à Sami si je suis pas un mec espèce de vieille garce!
-Ah!Joey tu me feras toujours autant rire!
-Je sais bien!"
Pour le reste la journée se passait sans encombre,et pour éviter tout autre désagrément,Sami et moi préférâmes aller Dans la cabane pour notre moment de plaisir. Nous ne rentrons que pour le soir.Nous étions à table.Khadidga n'était pas là.
"Où est Khadidga?
-Partie chercher ses papiers de naturalisation.Grâce à nôtre appui et à celui de nôtre ami monsieur le maire,elle n'a pas besoin d'attendre très longtemps.Il faut juste qu'elle prouve qu'elle parle français.La porte s'ouvrit.Le silence s'était emparée de la pièce.Kadidga avait pleuré,elle avait une mine de chien battu.
"Je l'ai!" S'écria -t-elle en nous montrant sa nouvelle pièce d'identité.Sur ce,une petite fête fut organisée,petite fête de grande famille de sept personnes.Je regardais Sami,il vint s'asseoir à côté de moi.On s'entendait à peine à cause de la musique qu'Adèle avait mise.Pourtant j'entendis bien ce qu'il me dit.
"J'ai une furieuse envie de toi,là maintenant ,tout de suite."Il m'embrassa me prit par la main et m'emmena dans ma chambre,la porte se ferma,la nuit allait être courte très courte.

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