Fallait que je raconte ma vie.

Quand j'étais jeune,j'étais mignon, j'avais mon petit bob, mon pantalon trop grand, mes tee shirts verts,tous verts (je crois avoir toujours aimé cette couleur plus que les autres). J'étais le petit,le protégé,le chouchou, le gentil, et victime de mon frère,victime de sa méchanceté et de son habileté à me voler tout mes amis, peu importe qu'il ai cinq ans de plus que moi,j'ai toujours été plus sociable que lui, je faisais le premier pas,je me faisais des amis,et hop ils devenaient amis avec lui et lui me chassait et ça finissait toujours en coup de "rentre à la maison sale pédé!" et je rentrais à la maison en pleurs et le lenemain je sortais et tout ceux qui étaient amis avec mon frère et ne s'intérressait à moi que pour s'intérresser à lui me chassait à coup de "rentre chez oi sale pédé!" je crois que c'est là que j'ai eu le déclic,j'ai compris que les gens trouvaient que c'était une insulte d'être pédé. Je ne le pensais pas. J'ai été élevé à la dure,j'ai aidé très tôt,je ne peux pas blâmer ma tante en l'absence de quelqu'un de confiance à la maison elle m'a vitre peut être même trop vite conféré de l'indépendance et de la débrouillardise. Personne en comprenait,"ce sont les filles qui font le ménage", mais j'avais pas le choix,j'avais déjà un sens aigu des responsabilités,on fait quoi quand on a une tante malade? J'en ai connu des vacances gâchées par le ménage,j'en ai connu des vacances à tourner seul en rond à la maison parce que "j'étais qu'un sale pédé". J'ai grandi,on m'a dit "c'est la beauté intérieure qui compte",on a commencé à me rabaisser, mon frère avait de beax yeux bleus,il était grand,mince,une bonne tête,moi j'avais des yeux verts vipères,des cheveux en bataille,toujours pas très bien habillé, petit,gros,avec des lunettes. Tout le monde l'adorait,moi j'étais le vilain petit canard j'étias là quand on avait besoin de moi,du genre "regardez moi! " J'avais tellement besoin d'un ami,pas d'un vulgaire pote,un ami,un vrai avec qui j'aurais tout pu partager,un premier vrai ami,il n'est venu que tard,j'ai grandi seul,avec pour seul compagnon,moi même,ça fait mal quand même,et pourtant il y avait déjà en moi cette force qui faisait que je souriais,mes parents croyaient que j'étais un peu solitaire "mais c'est la beauté intérieure qui compte" il n'ont cessé de ressasser cette phrase toute mon enfance. Et puis progressivement j'ai commecé à devenir le souffre douleurs,celui qu'on attendait pour le rouer de coups à la sortie de l'école,celui qu'on passait son temps à insulter,celui à qui on coupait les lacets des chaussures,celui qu'on accusait,celui qu'on maltraitait,et malgré mes pleurs,mes parents ne remarquaient rien "ignore les" j'ai ignoré toute ma vie,c'est devenu un réflexe,mais des fois, on arrive pas à ignorer,je croyais avoir touché le fond mais j'en étais bien loin.J'ai passé cinq ans en primaire,cinq années horrible, cinq années à soffrir de la quasi haine que es autres me vouaient,je ne comprenait pas tellement pourquoi ils me détestaient.Un soir,je me suis endormi,je me suis révéillé dans le lit de ma tante,je me rappelle de ce souvenir,il m'avait fait rire,inconsciemment j'étais allé dans sa chambre pour dormir. Je crois que c'est le seul souvenir positif que j'ai de la primaire.Mais, les insultes s'accentuaient et un jour j'ai compris qu'être "pédé c'est mal" enfin je l'ai compris dans la mesure où je n'en parlais plus. Je suis entré au collège et mon frère ne cessait de gueuler "pédé!" ma cousine lui a dit de s'arrêter que je finirais par croire que je l'étais,j'avais evie de dire trop tard,je m'en était déjà rendu compte j'étais comme ils disent un "pédé", et puis y a eu le fait d'être insulté,la déception de mes parents, qui me trouvaient "charmant", j'étais pas ce qu'ils voulaient que je soit,je le serais jamais,mais ça c'est une autre histoire. Et puis ,y a eu un soir,un soir où à la maison ça sentait l'alcool,ce soir là, même mes parents se sont retournés contre moi. J'ai alors compris que je ne pouvais être moi tant que je ne travaillerai pas,que je devais faire cavalier seul.

C'était juste pour vous rappeler qu'on peut raconter sa vie, qu'on peut dire des choses,mais qu'il y aura toujours des choes qu'on voudra garder pour soi,des choses dont on a honte notamment le fait d'avoir été trainé dans la boue par son collège,le fait d'avoir subi la méchanceté des adultes et des violents,alors on devient comme un iceberg. Réfléchissez croyez vous qu'il n'y a que le Jeffrey souriant? Qui connait le nom de mon premier amour? Qui connait ma ouleur préférée? ui sait avec qui je suis sorti le plus longtemps? Qui sait ma dae d'anniversaire? Mon surnom? Le nom del'homme que j'aime? Ce que je veux faire? Qui peux prétendre connaitre beaucoup de moi? Alors que je vous ai appris surement beaucoup de choses dans ce petit texte? Persone,personne ou presque ne peut répondre à cette question. Et celle là? Qui est la personne que j'ai le plus aimé et que j'aime le plus ?

Comments

[Pao']

Je sais la réponse de sept questions ! Mais la dernière et la "Avec qui tu es sorti le plus longtemps ?" abh j'suis sure c'est des questions pièges ^^